Ce nouveau projet, « PIK3CA-Related Overgrowth Syndrome, Pluripotency, Expression in speCific Tissue and Secretion », s’articule autour du rôle du gène et de la protéine PIK3CA. PIK3CA est muté dans le syndrome de CLOVES et tous les syndromes apparentés.
« L’obtention de ce prix va nous permettre de poursuivre nos études sur le modèle murin. Nous allons créer de multiples lignées de souris présentant une mutation de PIK3CA dans des tissus bien spécifiques comme les vaisseaux lymphatiques, veineux, artériels, les tissus graisseux, les os ou encore les nerfs périphériques, afin de mieux comprendre le rôle de chaque tissu dans le développement de la maladie » explique Guillaume Canaud.
Travailler sur ce modèle doit permettre d’atteindre trois objectifs majeurs : identifier des marqueurs d’activité de la maladie, trouver de nouvelles cibles thérapeutiques, et comprendre le rôle de PIK3CA au cours de la différentiation cellulaire et plus précisément son rôle dans la plasticité cellulaire.
« Enfin de nouvelles perspectives en cancérologie sont désormais envisagées car les mutations de PIK3CA sont également fréquentes dans le développement des cancers. Nos avancées devraient donc pouvoir être certainement extrapoler en oncologie » conclut-il.